HDS en France : comment et pourquoi héberger vos données de santé ?
L’hébergement des données de santé (HDS) est devenu un enjeu majeur en France, notamment avec la digitalisation croissante des services médicaux et des exigences réglementaires. Si vous êtes responsable d’un établissement de santé ou simplement curieux, vous vous demandez peut-être : pourquoi ces données doivent-elles être traitées si spécifiquement ? Et comment choisir le meilleur hébergement HDS ? Voici tout ce que vous devez savoir pour comprendre et agir.
L’importance de l’hébergement sécurisé des données de santé
Les données de santé contiennent des informations sensibles, comme l’historique médical des patients ou les diagnostics, qui sont très convoités par les cybercriminels. En effet, une fuite de ces données peut avoir des conséquences graves, non seulement pour les individus concernés, mais aussi pour les institutions.
En France, la réglementation autour du hébergement des données de santé HDS vise à protéger ces informations. Depuis 2018, seuls les prestataires agréés par l’ASIP Santé (Agence des Systèmes d’Information Partagés de Santé) peuvent héberger ce type d’information. Cela garantit :
- La confidentialité des données
- Leur disponibilité en temps réel
- Des sauvegardes optimisées et fiables
- La conformité légale et réglementaire
Les critères pour choisir un hébergement HDS
Lorsque vous évaluez des options pour l’hébergement des données de santé HDS, voici quelques points clés à garder en tête.
1. Certification HDS obligatoire
Choisissez uniquement des prestataires disposant de certifications spécifiques à l’hébergement sécurisé de données de santé. Cette certification atteste que le fournisseur respecte les normes en matière de sécurité, de gestion des crises et de traitement des données sensibles.
2. Localisation en France
Pour garantir la conformité réglementaire, les serveurs doivent idéalement être situés en France ou, tout au moins, en Europe. Cela limite les risques liés aux lois internationales, comme le Cloud Act aux États-Unis, qui pourraient compromettre la confidentialité.
3. Flexibilité et scalabilité
Vos besoins en stockage peuvent évoluer rapidement. Assurez-vous que le prestataire offre des solutions modulables adaptées à la croissance de votre activité.
4. Support technique et accompagnement
Un bon prestataire, tel que Bretagne Télécom, vous accompagnera avec un service client réactif et une expertise technique pointue pour gérer les imprévus.
Les défis à surmonter pour une gestion optimale des données
Outre la mise en place de l’hébergement sécurisé HDS, les entreprises et établissements de santé doivent faire face à plusieurs obstacles :
- La formation des équipes sur la confidentialité et l’utilisation des données.
- Le respect des gestes barrières numériques, bien que nous ayons dû adopter de nouvelles habitudes en raison de la transformation digitale (source à consulter ici).
- Les mises à jour des systèmes pour répondre aux nouvelles menaces cybersécuritaires.
Foire aux questions sur l’hébergement des données de santé
Qui est concerné par l’hébergement HDS ?
Les hôpitaux, cliniques, laboratoires, médecins, infirmiers libéraux et toute entreprise manipulant des données sensibles de santé doivent se conformer à cette réglementation.
Un cloud standard peut-il héberger des données de santé ?
Non, les plateformes cloud classiques ne répondent pas aux exigences strictes de la certification HDS.
Quels sont les risques de non-conformité ?
Les risques incluent des sanctions financières sévères, une perte de confiance de la part des patients et une atteinte à la réputation.
Adoptez une approche proactive pour vos données de santé
Lorsque vous investissez dans un hébergement de données de santé HDS, vous ne faites pas qu’assurer la conformité légale. Vous renforcez la confiance de vos patients et partenaires et protégez votre activité contre des menaces potentielles.
Pour aller plus loin dans la mise en place de votre stratégie, n’hésitez pas à solliciter des experts du domaine comme Bretagne Télécom ou à vous informer davantage sur les bonnes pratiques via les gestes barrières numériques.
Dernière mise à jour de l’article le 23 novembre 2024